Il y a cent cinquante ans, le 14 mai 1864, un fabuleux météore traversait le ciel de la France. Son explosion au-dessus de la commune d’Orgueil, à proximité de Montauban, a libéré des dizaines de pierres météoritiques rapidement transmises au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.

Sous la houlette de Daubrée, professeur de géologie et responsable de la collection de météorites, les plus grands scientifiques de l’époque examinent les pierres sous toutes les coutures. Ils montrent qu’elles contiennent du carbone organique et des minéraux insolites jamais découverts dans les météorites.

Météorites de la chute d'Orgueil, planche 1
Météorites de la chute d'Orgueil, planche 1 © MNHN - Direction des collections - Bibliothèque centrale

Représentation (gravure) de la chute de la météorite d’Orgueil, en 1864
Représentation (gravure) de la chute de la météorite d’Orgueil, en 1864 © CC0
C

Au XXe siècle, les successeurs de Daubrée établissent l’identité de la composition chimique de la météorite d’Orgueil et du Soleil. Au XXIe siècle, on établit son origine cométaire.

La météorite d’Orgueil, conservée au Muséum, est une des météorites les plus étudiées aujourd’hui. Plusieurs spécimens seront montrés dans l’exposition Météorites, entre ciel et terre.

Dans la soirée du 14 mai 1864, un météore est observé dans le Sud-Ouest de la France. Des fragments de météorites sont retrouvés tout autour de la commune d’Orgueil, à proximité de Montauban, avant de rejoindre les collections du Muséum national d’Histoire naturelle.
Météorite d’Orgueil © MNHN – JC Domenech

M